terrarium pour serpent

Peut-on fabriquer soi-même un terrarium pour serpent ?

Avoir un animal domestique est un bon moyen de lutter contre la solitude et de mieux organiser son quotidien. La plupart des animaux de compagnie que l’on a l’habitude de voir sont les chiens, les chats ou encore les oiseaux. Il y a cependant des personnes dont la passion est de vivre avec des animaux particulièrement insolites tels que les serpents. Ces reptiles peuvent provoquer une peur bleue chez la majorité des gens. Mais derrière leur air menaçant, ce sont des créatures qui ont aussi besoin d’être protégées et mises à l’abri. Et en parlant d’abri, on va voir dans cet article le meilleur moyen de concevoir un terrarium pour serpent.

Les éléments à prendre en compte

Avant même d’entamer les travaux, il faut savoir qu’il y a des points importants à prendre en considération en ce qui concerne les serpents et le lieu qui leur convient. Tout d’abord, l’enclos doit être assez solide puisque le serpent est un animal à la fois fort et imprévisible. Il est donc impératif de renforcer la structure pour qu’il ne puisse pas la détruire. Ensuite, l’intérieur du terrarium doit être thermiquement efficace. En effet, comme tous les reptiles, le serpent est capable de réguler sa température corporelle. Le matériau utilisé pour façonner son habitat doit de ce fait être capable de maintenir une chaleur optimale. Et enfin, il est important de bien vérifier les éventuelles issues sur le terrarium puisque le serpent est un animal très intelligent, qui n’hésitera pas à se faufiler dans une petite brèche qu’il va trouver.

Le choix du matériau

Le choix du matériau est une étape importante lors de la conception de l’habitat d’un serpent. Toutefois, il est impératif de choisir le plus approprié pour garantir un meilleur résultat. Le bois est incontournable dans différents types de travaux. Ainsi, il n’est pas si étonnant qu’il soit le matériau privilégié pour la conception d’un terrarium. Cependant, il faut faire attention au choix de l’essence de bois puisque certains types de bois peuvent provoquer des soucis de santé au reptile. Par exemple, le bois de cèdre peut provoquer des problèmes respiratoires et des lésions cutanées au serpent. Le bois de pin ou d’eucalyptus est également à éviter pour les mêmes raisons. Les bois traités chimiquement sont aussi proscrits, car les substances destinées à renforcer le bois peuvent émaner et causer des problèmes au serpent.

Prendre les mesures

Les dimensions du terrarium dépendent essentiellement de la taille du serpent qui va l’occuper. Ainsi, on doit prendre le soin de bien ajuster la taille de l’enclos à l’animal. Il est préférable d’avoir une cage trop large plutôt qu’une petite boîte où le reptile ne pourrait même pas se mettre à l’aise. Après avoir pris les mesures, il ne reste alors qu’à découper chaque matériau afin de pouvoir assembler chaque pièce. Durant la découpe, songez toujours à mettre des accessoires de protection comme des gants ou des lunettes afin d’éviter les éventuelles blessures.

L’assemblage des pièces

Après la découpe, il ne reste plus qu’à assembler chaque pièce pour former la cage. À l’aide d’une perceuse, on perce des trous à l’arrière, sur les côtés et au fond du boîtier. Ensuite, à l’aide d’une visseuse, on assemble chaque pièce. Il ne faut pas oublier de fixer le panneau frontal en verre ou en plastique avant de fixer le couvercle. Durant cette opération, il faut veiller à ce qu’aucun trou ou une issue ne soit présent.

L’ajout de substrat

Le substrat est la litière sur laquelle le serpent va se reposer. Il dépend du type de serpent élevé et du type d’environnement auquel il a été habitué. Par exemple, pour un serpent vivant en milieu désertique, le substrat idéal est le sable. D’autres espèces peuvent se contenter de papiers ou de feuilles.

L’ajout de végétaux

Ajouter des espèces végétales à un terrarium offre à l’animal une sensation de se trouver dans son habitat naturel. Ainsi, il est conseillé de décorer l’intérieur d’un enclos avec des espèces telles que les fougères, les conifères chinois, les petits palmiers ou encore les bégonias.

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