Le calfeutrage permet de protéger les portes d’entrée et de mieux les isoler. En effet, les statistiques révèlent aujourd’hui que 20% de la perte de chaleur remarquée est généralement liée à des ouvertures mal isolées. Les fautifs sont souvent les anciennes portes, les boîtes aux lettres, les serrures, les seuils de porte ou encore le vitrage. Dans ce cadre, il existe plusieurs solutions possibles pour corriger le tir. À défaut de vérifier minutieusement chaque fois autant de zones, calfeutrez-les avec des joints imperméables.
Le choix entre 4 joints les plus connus des spécialistes
Parmi les nombreux joints disponibles, cet article mettra une lumière sur 4 d’entre eux. Au besoin, il est possible de contacter un spécialiste du calfeutrage de portes pour en savoir davantage.
Le bourrelet à clouer : le premier choix
Il est destiné pour combler les espaces allant jusqu’à 2 mm. C’est un bourrelet en mousse grainée de PVC. Il se repose d’une part sur l’ouvrant puis sur le côté de la porte en comblant l’espace situé entre la porte et l’encadrement.
De ce qui est du travail à faire, il suffira de couper la longueur utile. Ensuite, clouez-le sur chaque 10 cm à l’aide des clous à la tête plate.
Le joint adhésif : le moins cher
C’est le second sur la liste pour boucher les espaces allant de 1 à 5 mm. Il est en mousse polyuréthane. L’avantage avec ce genre de joint, c’est qu’il est moins cher sur le marché. Par contre, sa durée de vie est réduite. Ce dernier se pose également sur le dormant et tout au fond de la feuillure afin d’éviter qu’il s’agrippe aux usagers.
L’installation ne demande pas un gros effort. Coupez simplement la longueur souhaitée et par la suite, disposez le joint de telle sorte qu’il soit manipulable au moment de tout ajuster.
Les joints métalliques : les plus chers
Ce sont les plus recommandés pour les espaces allant jusqu’à 6 mm. En réalité, il s’agit de l’un des joints les plus durables du marché, mais les plus onéreux. Comme vous pouvez vous en douter, ils sont prépercés pour faciliter la fixation grâce à des clous. Ce type de joint se pose de la même façon que les précédents.
Par ailleurs, lors de la pose, veillez à ce que la coupe soit égale à l’espace à combler. De plus, posez la face maîtresse (à clouer) au fond de la feuillure tout en veillant à ce que la partie à relever soit située à l’extérieur de l’encadrement. Vous aurez besoin d’un clou à tête plate pour les trous puis du tournevis pour relever la partie concernée.
Le joint silicone : pour les espaces larges
Le joint silicone est le dernier sur cette liste. Il est utilisé pour les espaces de mesure supérieure à 5 mm. Cependant, le procédé est un peu à l’exemple des premiers. Laissez-le se fondre aux feuillures de l’encadrement. L’idéal sera de le voir faire corps à ce dernier pour combler les vides. Pour le réussir, il faut simplement vous appliquer. Déplacez rigoureusement le pistolet à silicone afin que le joint soit bien positionné.
Pour finir, la bande de démoulage permettra de recouvrir le joint et de fermer la porte. Au bout de deux heures environ, le joint sera sec. La bande de démoulage ne sera enlevée que 24 heures plus tard.
Le coût des travaux pour un calfeutrage
Pour ces types de matériaux, le tarif n’est jamais fixe. Le coût est en fonction des besoins, du budget ainsi que du type de joint choisi. Mieux, certaines entreprises évaluent les travaux à l’ouverture. Dans ce cas, le coût des travaux est en fonction de la largeur des fenêtres ou portes. Pour d’autres, il est lié au pied linéaire où le pourtour des fenêtres et portes est mesuré. Il faut considérer tous ces paramètres avant de vous lancer dans la réparation des fentes.
Vous avez désormais une idée du processus de réalisation d’un calfeutrage. Il vous reste juste à faire le choix idéal pour combler les espaces indésirables. Si vous envisagez de confier les travaux à une tierce personne, un professionnel est recommandé.